Quatre canards déployant leurs ailes… il en reste deux!
Vilain petit canard, tes cancans revanchards effraient la « cane » à pommeau d’or. Apeurée, elle quitte le grand fleuve pour regagner la rive ou se cacher dans les marais fumants.
Pfft, ta pluie d’injures me coule sur le dos comme sur celui d’un… Couin! Couin! Elle dégouline dans tes savates de canette. Canard boiteux, passe ton chemin!
Je rigole à la vue du spectacle haut en couleur. Les nasillements surgis de l’étang m’amusent. Les enfantillages des deux canardeaux perchés devant mes lunettes d’approche me rendent les caquètements orageux de ma Candide plus gracieux à mon oreille que ceux de ces palmipèdes querelleurs.
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